Par Jacques Cherblanc et Christiane Bergeron-Leclerc – Le 1er décembre 2024
À travers leurs recherches, les auteurs nous invitent à une réflexion profonde sur l’importance du spirituel dans nos vies. En mobilisant des perspectives et des approches diverses, ils proposent de redonner à la spiritualité la place centrale qu’elle occupe dans notre compréhension de l’être humain, tout en explorant son rôle dans le bien-être global.
La dimension spirituelle, souvent négligée dans notre approche moderne de la santé et des services sociaux, constitue pourtant un pilier fondamental de l’expérience humaine. Elle transcende les limites du biologique, du psychologique et du social, offrant une profondeur et une perspective unique à notre existence quotidienne. Cette dimension nous permet de réellement comprendre le sens profond de notre être et de notre place dans l’univers. Elle constitue également une force majeure, mobilisable en situation de crise, notamment de problèmes de santé ou de traumatisme.
Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes du spirituel et de la spiritualité, mais aussi de la religion, en mettant en lumière leur importance cruciale respective pour le bien-être des individus. Nous verrons comment le spirituel, loin d’être une simple addition aux dimensions biologique, psychologique et sociale de la personne, leur donne en fait une cohérence et une unité essentielles. À travers l’analyse de concepts clés reliés (spiritualité, religion et religiosité) et de pratiques contemporaines, nous découvrirons comment cette quête de sens et de connexion peut transformer notre compréhension de la santé et de l’accompagnement global des personnes.
Que vous soyez professionnel de la santé, intervenant social ou communautaire ou simplement curieux de mieux comprendre la nature humaine, cette exploration du spirituel et de la spiritualité souhaite vous inviter à repenser votre approche de l’accompagnement, en intégrant une dimension souvent sous-estimée, mais profondément enrichissante.
Le spirituel
Le spirituel, dans sa plus pure essence, est une dimension universelle de l’expérience humaine. En santé, il est convenu de concevoir la personne en trois dimensions — biologique, psychologique et sociale (Engel, 1977) — mais le spirituel en constituerait une quatrième (Sulmasy, 2002). Voir la figure 1. Cet ajout est récent, mais de plus en plus considéré dans les guides et pratiques cliniques, notamment en ergothérapie, sciences infirmières, travail social, etc.
Figure 1 : le spirituel comme quatrième dimension de l'être humain
Cette dimension spirituelle ne se surajoute pas aux précédentes, mais leur donne plutôt un sens, une cohérence, une unité ou — pour conserver la sémantique spatiale — une perspective (Cherblanc, 2001). Par cette perspective, le spirituel est un mouvement de sortie du profane, du temporel, soit de l’horizontalité de la vie quotidienne, pour lui donner une profondeur, une transcendance, un sens. On peut la concevoir comme une expérience individuelle et intérieure. William James, philosophe et psychologue américain de la fin du XIXe siècle, s’est intéressé aux états de conscience et aux émotions que les individus éprouvent lorsqu’ils vivent des expériences spirituelles. Elles sont souvent décrites comme des moments d’illumination, de révélation ou de transformation intérieure (James, 1902). Il s’intéresse particulièrement aux expériences mystiques, qu’il décrit comme des états de conscience caractérisés par un sentiment d’unité avec l’univers, une dissolution du moi et une connexion profonde avec une réalité supérieure. Ces expériences mystiques sont fréquemment accompagnées de sentiments de paix, de joie et de transcendance. Mais James prend la peine de préciser combien sont diverses les formes des expériences spirituelles et combien elles ne nous sont accessibles que par le discours a posteriori des personnes qui les vivent.
Le spirituel comme expérience du sacré
L’expérience spirituelle permet d’explorer au-delà des limites de notre existence temporelle et matérielle, pour chercher un sens plus profond, une connexion plus riche et plus signifiante que ce que la rationalité instrumentale et le monde profane offrent habituellement. Cette quête de sens, qui peut être libre de toute appartenance religieuse ou s’inscrire dans une tradition, est un voyage intime et personnel, un chemin vers une compréhension toujours plus complète de notre place dans le grand tout. Il s’agit donc d’une dynamique expérientielle (et non d’un espace, d’un contenu ou d’un état). Fondamentalement expérientielle, la dimension spirituelle est ainsi « notre rapport fini à l’infini ou à l’immensité, notre expérience temporelle de l’éternité, notre accès relatif à l’absolu » (Comte-Sponville, 2006, p. 216).
Le spirituel comme connexion signifiante
En soi, le spirituel n’a pas de contenu. Il s’agit plutôt d’un dynamisme de connexion, interne à l’humain, qui le pousse à agir et à ressentir — par le biais des cinq sens — ce qui le constitue, l’englobe et le dépasse — l’essence de l’existence — afin de dégager une cohérence et une signification au monde — donc de faire sens. Le spirituel, c’est la connexion des sens à l’essence pour mettre en sens.
En s’incarnant dans la réalité de la vie d’une personne, le spirituel devient sa spiritualité.
La spiritualité
La spiritualité, dans son essence, est la manifestation d’une quête de sens, de connexion et d’harmonie. Intime et propre à chacun, elle est tout de même partageable, car elle revêt des contenus, qu’il s’agisse de mots, de discours, de rituels, de symboles ou de toute autre pratique empruntant — volens nolens — à la culture et aux référents sociaux disponibles. Elle est donc la forme prise par l’expérience spirituelle, dans un temps, un corps, un esprit et une société donnée. Dans la figure 1 ci-dessus, la spiritualité se trouve représentée aux zones de recoupement du spirituel avec le biologique, le social ou le psychologique.
La spiritualité transcende les dogmes et les rituels religieux, s’ancrant plutôt dans l’expérience personnelle et subjective de chaque individu. André Comte-Sponville, dans son ouvrage L’Esprit de l’athéisme (Comte-Sponville, 2006), aborde cette notion en dissociant la spiritualité de la croyance en un dieu. Pour lui, elle ne nécessite pas forcément de croyance en une entité surnaturelle, mais plutôt une recherche de connexion avec le monde, avec les autres et avec soi-même.
La spiritualité est ainsi une objectivation du spirituel : l’expérience spirituelle, pour être comprise par la personne qui la vit, mais aussi pouvoir être partagée et éventuellement comprise par d’autres, doit prendre une forme, qui est celle de la spiritualité. La spiritualité est le spirituel mis en forme.
La spiritualité, positive pour le bien-être global
La spiritualité a également une dimension transformative, en ce sens qu’elle peut inciter les individus à une réflexion profonde sur leur existence, leurs valeurs et leurs actions. Cette transformation intérieure se manifeste par une prise de conscience accrue de soi et du monde, souvent accompagnée d’un désir de vivre de manière plus authentique et alignée avec ses valeurs fondamentales. La spiritualité peut ainsi jouer un rôle crucial dans le bien-être global (Koenig, 2012), y compris en situation de crise (Cherblanc et al., 2021).
Cette spiritualité positive possède trois attributs principaux : la connectivité (à soi, aux autres, à la nature et à un dieu ou une puissance supérieure), le sens de la vie et l’identité (Cherblanc et al., 2022). Dans cette perspective, la spiritualité peut être conçue comme positive dès lors qu’elle entraîne des conséquences positives pour le bien-être global de la personne : alléger la souffrance, s’adapter à l’adversité, nourrir l’espoir, etc. (Cherblanc et al., 2022). Pour nourrir cette spiritualité, les individus et les intervenants psychosociaux peuvent alimenter certains antécédents ou prédicteurs de la spiritualité : avoir une vision du monde préexistante, expérimenter un événement de vie significatif, être disponible aux questions spirituelles, etc. (Cherblanc et al., 2022). Voir la figure 2 pour une représentation de la spiritualité positive.
Figure 2 : le concept de spiritualité positive. © Cherblanc et al., 2022, p. 31
Les aspects négatifs de la spiritualité
Si la spiritualité peut jouer un rôle crucial dans le bien-être global, elle peut également comporter des aspects négatifs. Lorsqu’elle est mal comprise ou mal intégrée, la quête spirituelle peut entraîner des dérives, telles que l’isolement social, l’obsession spirituelle ou la dépendance à des pratiques spirituelles au détriment de la vie quotidienne (Gallardo-Vergara et al., 2022). Certaines formes de spiritualité peuvent aussi engendrer des sentiments de culpabilité, d’anxiété ou de confusion, notamment quand les attentes spirituelles ne sont pas satisfaites (Koenig, 2012). De plus, la spiritualité peut être instrumentalisée pour manipuler ou contrôler les individus, en exploitant leur besoin de sens et de connexion ; on parle alors de « dérives sectaires » (Blisko, 2017 ; Luca, 2022). Ces aspects négatifs soulignent l’importance d’un accompagnement éclairé et bienveillant dans la démarche spirituelle, afin de minimiser les risques et de favoriser une spiritualité équilibrée et bénéfique.
Des formes de spiritualité contemporaines
Parmi les formes de spiritualité actuelles, on peut relever la méditation, particulièrement la pleine conscience (mindfulness), qui est une pratique largement adoptée dans des contextes laïques pour ses bénéfices sur le bien-être mental et physique. Popularisée en partie par Jon Kabat-Zinn, cette approche est utilisée dans des programmes de réduction du stress, dans les thérapies cognitivo-comportementales et dans les environnements professionnels pour améliorer la concentration et réduire l’anxiété. En France, Christophe André, psychiatre et psychothérapeute, s’inscrit pleinement dans cet arrimage entre psychologie positive et méditation. Son livre, Imparfaits, libres et heureux est très populaire. Mais d’autres lieux sociaux sont investis de spiritualité.
En philosophie
La philosophie antique n’était pas seulement une quête intellectuelle, mais constituait surtout un mode de vie visant à la transformation intérieure. Le philosophe Pierre Hadot, met en lumière dans son œuvre, comment les pratiques philosophiques des écoles stoïcienne, épicurienne et néoplatonicienne (Hadot & Davidson, 2002) mais aussi les penseurs plus récents comme Goethe (Hadot, 2021), visaient à atteindre un état de sagesse et de tranquillité d’esprit. Par exemple, la méditation, l’examen de conscience et les exercices spirituels faisaient partie intégrante du quotidien des philosophes antiques, servant de moyens pour se connecter à une réalité plus profonde et pour cultiver des vertus. En France, des auteurs populaires contribuent à vulgariser certaines de ces philosophies, avec d’ailleurs un certain succès commercial (Ferry, 2019 ; Lenoir, 2019).
Dans la nature
De nombreuses personnes trouvent une connexion spirituelle profonde à travers la nature et les pratiques écospirituelles. De Thoreau qui publia Walden ou la vie dans les bois en 1852, à l’écophilosophe Joana Macy (Macy, 2007) en passant par le théologien Thomas Berry (Berry & Euvé, 2021), la connexion profonde avec la nature revêt de plus en plus de résonance et de pertinence. Des mouvements comme le « rewilding » (réensauvagement), le « shinrin-yoku » (bain de forêt), ou plus simplement l’engagement dans des activités de plein air et de conservation de l’environnement permettent plus concrètement de ressentir une connexion avec les composantes de l’univers naturel — ou plutôt les non-humains comme le nomme Philippe Descola (2019) — souvent sans aucune connotation religieuse.
Par l’art
L’engagement dans l’art et les activités créatives, telles que la peinture, la musique, l’écriture ou la danse, est une autre forme de spiritualité laïque (Eliade, 1965). On la retrouve dans toute forme d’art, de l’art abstrait (Kandinsky et al., 2006 [1911]), à la poésie (Rilke et al., 2012). Ces pratiques permettent aux individus d’explorer des aspects profonds de leur identité et de se connecter avec des sentiments comme la beauté, et constituent des formes de connexion à soi et de transcendance.
Ces exemples montrent comment la spiritualité contemporaine peut prendre des aspects diversifiés pour actualiser la recherche de sens, de connexion et de développement personnel, répondant ainsi aux besoins contemporains de manière inclusive et accessible. Il importe à présent de rappeler que la distinction entre spiritualité et religion est cruciale. Tandis que la spiritualité est personnelle et fluide, la religion, comme nous le verrons ci-dessous, est caractérisée par des structures, des pratiques et des croyances spécifiques au sein d’une communauté.
La religion
Dans son essence, la religion peut se définir comme une organisation structurée de croyances, de pratiques rituelles et symboliques et de règles morales partagées de façon durable dans le temps par un groupe social. Dans la figure 1, la religion se trouve à faire partie de la dimension sociale de la personne ; comme on le précise dans cette section, une portion de la religion — la religiosité — recoupe en partie la dimension spirituelle.
Le sens de la religion
L’étymologie du mot religion renvoie à l’idée de « relier ». Cette reliance possède une dimension horizontale et veut ainsi marquer le fait que la religion est ce qui unit les personnes entre elles ; d’après certains pionniers de la sociologie, la religion constitue même le lien fondamental qui relie les membres d’une communauté, d’une même société (Durkheim, 1912). Cette reliance est également verticale en ce qu’elle met en relation le profane (la vie quotidienne, les phénomènes vécus par les sens) et le sacré (le tout autre, l’absolu, l’infini, l’éternel, Dieu, etc.) (Eliade, 1965). Cette double relation prend des formes variées selon les lieux et les époques : d’institutions très hiérarchiques et normatives — comme pour l’Église catholique — à une multitude de groupes, de croyances et de pratiques — comme dans l’hindouisme. La religion est donc une forme particulière et socialement organisée de façons d’être et d’agir pour donner un sens à l’existence et pour se connecter avec les autres et le sacré.
Distinguer spiritualité et religiosité
Historiquement, la spiritualité était considérée comme une dimension de la religion. Aujourd’hui, la relation s’est inversée : conceptuellement, la spiritualité déborde de la religion. La religion, institution sociale, donne une forme possible et culturellement ancrée à l’expérience spirituelle. La littérature scientifique et populaire estime tout de même toujours qu’au sein d’une religion, des personnes peuvent vivre leur spiritualité. Cette dernière s’inscrira alors dans les récits, les rites et les symboles — c’est-à-dire la forme — de la tradition religieuse en question. Afin d’être précis et pour distinguer de quoi il s’agit, on peut proposer de parler de religiosité pour qualifier la spiritualité qui se vit au sein d’une religion. On parlera donc de religiosité chrétienne ou bouddhiste pour caractériser une expérience spirituelle qui empruntera au contenu chrétien ou bouddhiste pour se dire et se comprendre. Dans la figure 1, la religiosité (la spiritualité qui se vit dans une religion) se trouverait située dans une partie de la zone de recoupement du spirituel et du social.
Il apparaît de plus en plus important de distinguer spiritualité et religiosité, notamment parce que les relations entre ces deux concepts et la santé ne sont pas les mêmes (Dubey et collab., 2024). La spiritualité, en tant que voie individuelle, améliore le bien-être et la résilience, tandis que la religiosité, avec ses structures communautaires, peut parfois augmenter le stress sous certaines pressions doctrinales. Certaines études neurobiologiques montrent que ces deux concepts influencent différemment la régulation émotionnelle et la réponse au stress (Dubey et collab., 2024).
Au sortir de cet article, retenons que la dimension spirituelle de l’expérience humaine offre une profondeur et une perspective uniques et cruciales pour le bien-être global. L’intervenant psychosocial — comme le scientifique — peut observer les manifestations spirituelles d’une personne (sa spiritualité ou sa religiosité) et les liens entre sa spiritualité et les autres dimensions de son existence. Cependant, il convient de se souvenir qu’au fondement de cette spiritualité/religiosité demeure le spirituel : une dimension universelle et dynamique, mais inobservable, qui vise à donner du sens et à relier. Cette force, source de connexion et de transcendance, reste disponible même dans les situations les plus désespérées, comme le souligne Viktor Frankl (1988). En considérant cette dimension dans notre approche de la santé et des services sociaux, nous enrichissons notre compréhension de l’accompagnement humain et ouvrons de nouvelles voies pour soutenir le bien-être global des personnes et des communautés.
Références
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Cherblanc, J., Bergeron-Leclerc, C., Maltais, D., Cadell, S., Gauthier, G., Labra, O., & Ouellet-Plamondon, C. (2021). « Predictive Factors of Spiritual Quality of Life during the COVID-19 Pandemic : A Multivariate Analysis ». J Relig Health, 1-19.
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Jacques Cherblanc, PhD, est professeur titulaire à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il est responsable du Laboratoire d’expertise et de recherche en anthropologie rituelle et symbolique. Il travaille sur le deuil et les enjeux éthiques de l’intégration des approches spirituelles en santé et services sociaux ainsi qu’en éducation. Il coordonne le volet québécois du portail La vie, la mort… on en parle !, qui vise à fournir des repères et des outils pour accompagner des enfants et des adolescents confrontés à la fin de vie, la mort et le deuil. Il est également très impliqué dans le milieu communautaire, notamment en tant que président de Deuil-02.
Christiane Bergeron-Leclerc, PhD, est professeure titulaire de travail social à l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle s’intéresse au rétablissement de la santé mentale et aux pratiques psycho-socio-spirituelles qui s’inscrivent en soutien à ce processus. Elle dirige le Laboratoire vivant sur la santé mentale en milieu universitaire. Elle est également coresponsable de l’axe M3 (Formation et implication des personnes étudiantes selon une approche « par et pour ») de l’Observatoire sur la santé mentale en enseignement supérieur. Avec Jacques Cherblanc et d’autres collaborateurs, elle a reçu un prix de l’OTSTCFQ pour un ouvrage à paraître à propos de la considération de la dimension spirituelle en travail social.
Publications récentes
Une étude directement reliée à cet article : Jacques Cherblanc, Christiane Bergeron-Leclerc, Marjolaine Tremblay, Jean-Marc Flynn, and Geneviève Gauthier. (2022). « Development of the Concept of Positive Spirituality in Health ».Soins ; La revue de référence infirmière 67 (865) : 29–32. https://doi.org/10.1016/j.soin.2022.05.009.
Jacques Cherblanc a récemment publié trois ouvrages :
• Pédagogie de la finitude : Théories et pratiques, Presses de l’Université Laval (2024) ;
• Le yoga de l’école primaire à l’université. Pourquoi ? Comment ? Presses de l’Université du Québec (2023) ;
• Mort et deuil en milieux scolaires. Regards pédagogiques, cliniques et socioculturels, Éditions Alphil (2022) ;